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Le marcheur de la nuit

Étrange sensation lorsque l’on déambule dans la nuit : la ville se dévoile sous un autre jour !... On y perd ses repères. On y devient fantôme. Ombre mouvante, qui s’enfonce dans la nuit que creuse la marche, rythmée par quelque imperceptible lumière. Le corps s’estompe, la face s’efface, … Devenir invisible, éternel et universel passant. La nuit gomme les traits, la singularité. Je deviens le marcheur nocturne. Un inconnu ? Un proche ? Une menace ? Un mystère... On ne sait plus, c’est la nuit.

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